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LA MEDIATION FAMILIALE ET L’AUTONOMISATION DES FEMMES AU CAMEROUN : UN ENJEU COMPLEXE

LA MEDIATION FAMILIALE ET L’AUTONOMISATION DES FEMMES AU CAMEROUN : UN ENJEU COMPLEXE La médiation est de plus en plus souvent présentée comme une solution pour résoudre les conflits, qu’ils soient conjugaux, familiaux, communautaires, voire interétatiques. Elle connaît un succès médiatique certain, notamment en tant qu’accompagnement social et familial. Au niveau communautaire, la médiation est souvent menée par un chef coutumier ou un membre influent de la famille. L’objectif principal est de rétablir la cohésion, sans nécessairement chercher à déterminer qui a raison ou tort. Ces interventions sont courantes dans des sociétés où les rôles et les responsabilités sont clairement définis, tant au sein des ménages que des communautés. Cependant, il est crucial de s’interroger sur la pertinence de la médiation familiale en cas de violences domestiques, en particulier dans des contextes où la femme est soumise à l’autorité de son mari. Cette soumission justifierait-elle les violences subies ? En juin 2024, notre association ACLVF a mené des actions de sensibilisation dans deux régions du Cameroun sur le thème de l’autonomisation économique des femmes comme moyen de lutter contre la violence économique. Le thème de la médiation familiale est souvent revenu lors des discussions sur les conflits, notamment pour éviter la dislocation de la famille. Cependant, il est apparu que la médiation pouvait parfois contribuer à restreindre les libertés des femmes, qui craignent de prendre des initiatives et se sentent obligées de satisfaire les besoins de leur mari et les attentes liées à leur rôle au sein de la famille et de la communauté. C’est pourquoi nous avons jugé important de publier un compte rendu de ces rencontres avec les femmes, afin de susciter une réflexion sur le rôle de la médiation en cas de violences conjugales. Il est essentiel d’alerter sur les dangers potentiels de cette pratique dans un contexte où la femme est déjà désavantagée culturellement et juridiquement. Nous souhaitons également interpeller les autorités pour qu’elles envisagent des solutions pour encadrer, voire interdire, toute forme de médiation en cas de violences conjugales. Autonomisation des femmes : un pas autorisé par la communauté et le mari Si l’expression « la femme doit rester à la maison » est de moins en moins fréquente, on entend de plus en plus souvent « je ne veux pas une consommatrice » ou « ma femme doit travailler ». Les hommes semblent plus ouverts à l’idée que les femmes puissent avoir une activité génératrice de revenus. Cependant, cette ouverture cache parfois des mécanismes de contrôle et de respect des rôles de genre traditionnels. De nombreuses communautés, surtout en zone urbaine, tolèrent le travail des femmes, y voyant même une contribution financière importante pour la famille. Les femmes sont présentes dans presque tous les secteurs d’activité, du social aux domaines techniques et scientifiques. La mondialisation a permis de faire évoluer les mentalités sur le rôle des femmes dans l’économie et le développement. Le coût de la vie incite de plus en plus d’hommes à investir dans l’éducation de leurs filles et à encourager leurs femmes à travailler. Cependant, les rapports au sein de la famille demeurent souvent hiérarchiques, avec l’homme qui reste le chef de famille. Dans les zones rurales, la situation est parfois différente. L’autonomie des femmes devrait idéalement entraîner une meilleure gestion économique du foyer et un partage des responsabilités. Cependant, nos échanges avec les femmes et les hommes ont révélé que cette autonomie peut être perçue comme une menace par certains hommes, qui cherchent à la contrôler. La peur de perdre le contrôle peut conduire à des violences conjugales. Pour certains hommes, la violence est le seul moyen de rappeler aux femmes leur place et leur soumission. Ce contrôle passe aussi par la gestion des ressources familiales. Certains hommes estiment que l’argent gagné par leur femme doit être mis à disposition de la famille, même s’ils n’en ont pas nécessairement besoin. Cette attitude est liée à une conception patriarcale de la femme comme un « bien » de la famille. Dans les zones rurales, les femmes cherchent des solutions pour échapper à ce contrôle, notamment en se regroupant en associations pour réaliser des projets économiques. Cependant, elles ne parviennent pas toujours à se libérer complètement de la domination masculine, car elles continuent souvent à solliciter l’aide financière de leur mari, même lorsqu’elles pourraient subvenir elles-mêmes à leurs besoins. Campagne de sensibilisation sur l’autonomisation économique des femmes : pourquoi la médiation dans les cas de violence est un frein à l’empowerment et à l’autonomisation économique des femmes ? La médiation familiale, bien que non reconnue légalement au Cameroun, est une pratique courante, notamment dans le cadre de la résolution des conflits conjugaux. Cependant, son application dans les cas de violence domestique soulève de sérieuses préoccupations. L’idée sous-jacente est souvent de protéger la femme des conséquences potentielles d’une dénonciation des violences, ce qui peut sembler paradoxal. Or, cette approche présente plusieurs dangers : Légitimation des violences subies par la femme: La médiation peut banaliser les actes de violence en les plaçant sur un pied d’égalité avec d’autres types de conflits. Elle peut donner l’impression que les violences conjugales sont un problème « familial » qui peut être résolu à l’amiable, alors qu’il s’agit d’un crime. Risque de culpabilisation et de re-victimisation: La médiation peut amener la femme à se sentir responsable des violences qu’elle subit, voire à les excuser. Elle peut être soumise à des pressions pour « arranger les choses » et « sauver son couple », ce qui peut entraîner une re-victimisation. Un instrument de violence psychologique: Dans certains cas, la médiation peut être utilisée par l’agresseur comme un moyen de pression supplémentaire sur la victime. Il peut s’en servir pour la manipuler, la culpabiliser et la maintenir sous son emprise. Limitation de la liberté de la femme: La médiation peut contraindre la femme à rester dans une situation de violence, alors qu’elle aurait besoin de s’en éloigner pour se protéger et se reconstruire. Elle peut l’empêcher de prendre conscience de ses droits et des recours qui s’offrent à elle. Pourquoi les médiations familiales sont-elles importantes dans notre contexte culturel ? Il est essentiel

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RENFORCER LE SOUTIEN AUX FEMMES D’OKOLA

RENFORCER LE SOUTIEN AUX FEMMES D’OKOLA : UN PARTENARIAT DURABLE POUR LUTTER CONTRE LES VIOLENCES DE GENRE Notre engagement envers les femmes d’Okola se traduit par des actions concrètes et continues. Le 23 décembre 2024, nous avons franchi une étape importante en signant un partenariat avec l’Hôpital de District d’Okola, l’accord d’ouverture de la cellule d’écoute et d’assistance aux femmes victimes de violences et en laissant une copie du calendrier de nos causeries éducatives à l’hôpital de district d’Okola. Ce calendrier, qui détaille les thèmes que nous aborderons au cours des six prochains mois, est le fruit d’une collaboration étroite avec l’hôpital, notre partenaire privilégié dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). Notre partenariat avec l’hôpital d’Okola est essentiel pour plusieurs raisons : Accès aux femmes : L’hôpital est un lieu où les femmes se rendent régulièrement, ce qui nous permet de les atteindre plus facilement et de leur offrir un soutien adapté. Crédibilité et confiance : Le soutien de l’hôpital renforce la crédibilité de nos actions et inspire confiance aux femmes qui ont besoin d’aide. Coordination des efforts : Le partenariat nous permet de coordonner nos efforts avec ceux de l’hôpital, d’éviter les doublons et d’optimiser l’impact de nos actions. En plus de nos causeries éducatives, nous avons ouvert une cellule d’écoute et d’assistance aux femmes victimes de violences au sein de l’hôpital d’Okola. Cette cellule offre un espace sûr et confidentiel où les femmes peuvent : Parler de leurs expériences : Les femmes peuvent partager leurs histoires de violence avec des personnes formées et empathiques. Recevoir un soutien psychologique : Les femmes peuvent bénéficier d’un soutien psychologique pour les aider à surmonter les traumatismes liés à la violence. Obtenir des informations et des conseils : Les femmes peuvent obtenir des informations sur leurs droits, les procédures à suivre et les ressources disponibles. Être orientées vers d’autres services : Les femmes peuvent être orientées vers d’autres services spécialisés.Un calendrier de causeries éducatives pour informer et sensibiliser Le calendrier de nos causeries éducatives, remis à l’hôpital, détaille les thèmes que nous aborderons au cours des six prochains mois. Ces thèmes ont été choisis en fonction des besoins et des préoccupations des femmes d’Okola, et couvrent un large éventail de sujets liés aux VBG, tels que : Les différentes formes de violence (physique, psychologique, économique, sexuelle). Les droits des femmes et les recours juridiques disponibles. L’autonomisation économique des femmes. La santé sexuelle et reproductive. La prévention des violences. Notre présence à l’hôpital d’Okola est un engagement à long terme. Nous sommes déterminés à travailler en étroite collaboration avec l’hôpital et les autres acteurs locaux pour créer un environnement sûr et respectueux pour les femmes d’Okola.

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MANIFESTE POUR L’ACCÈS Á LA JUSTICE ET LA PROTECTION DES FEMMES VICTIMES DE VIOLENCE AU CAMEROUN

MANIFESTE POUR L’ACCÈS Á LA JUSTICE ET LA PROTECTION DES FEMMES VICTIMES DE VIOLENCE AU CAMEROUN Notre engagement Nous, citoyens et citoyennes engagés pour l’égalité et la justice, refusons de fermer les yeux sur l’injustice persistante envers les femmes victimes de violence au Cameroun. Malgré la Loi n° 2009/004 du 14 avril 2009, censée garantir l’assistance judiciaire aux plus vulnérables, trop de femmes restent abandonnées. Ce manifeste est un appel à l’action immédiate pour que chaque femme puisse obtenir justice et protection. Un Constat Alarmant Depuis l’ouverture de notre cellule d’écoute WhatsApp le 11 janvier 2025, la réalité est accablante : 29 femmes ont sollicité notre aide, mais une seule a osé porter plainte. 24 femmes ont demandé une assistance sans porter plainte, en raison de : La peur des représailles Le manque de confiance dans les forces de sécurité L’ignorance de leurs droits La pression familiale pour la médiation Beaucoup d’entre elles ne considèrent même pas la possibilité de dénoncer leur agresseur. La seule femme ayant porté plainte se retrouve isolée, sans aide institutionnelle, et incapable de couvrir les frais d’avocat. Pourquoi la Loi est Inefficace ? Bien que la loi reconnaisse le droit à l’assistance judiciaire pour les femmes en situation de précarité, elle reste lettre morte à cause de : L’absence de sensibilisation et d’accès à l’information Des démarches administratives complexes et décourageantes La peur des représailles et le manque de protection efficace Un système judiciaire corrompu et peu fiable L’inaction des autorités face aux besoins des victimes Nos Exigences pour un Changement Concret Nous demandons des mesures immédiates et efficaces pour garantir la justice aux femmes victimes de violence : 1. Une sensibilisation massive et continue Informer toutes les femmes de leurs droits à travers plusieurs canaux et dans toutes les langues. 2. Des mécanismes de protection efficaces Création de centres d’hébergement d’urgence, lignes d’écoute, et accompagnement psychologique et juridique. 3. Une réforme du système judiciaire Lutter contre la corruption, garantir l’application des lois et renforcer l’indépendance de la justice. 4. Un accès garanti à l’assistance judiciaire gratuite Toute femme portant plainte pour violence doit pouvoir bénéficier automatiquement d’une prise en charge judiciaire. 5. La mise en place d’un fonds d’aide aux victimes Financer les frais de justice, d’hébergement et de subsistance des femmes en détresse. 6. Des partenariats renforcés Travailler en synergie avec les associations, organisations de la société civile et pouvoirs publics pour une action coordonnée et efficace. Agissons Ensemble ! Nous refusons de nous taire. Nous refusons de baisser les bras. Chaque jour, nous continuerons à nous battre pour un Cameroun où chaque femme pourra vivre sans crainte et dans le respect de ses droits fondamentaux. Nous lançons un appel à toutes les femmes, tous les hommes, toutes les organisations et toutes les personnes de bonne volonté pour se joindre à notre combat. Ensemble, transformons la justice et l’égalité en réalité ! Pour les femmes, résister, toujours !

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SEMAINE DE LA JEUNESSE A OKOLA

SEMAINE DE LA JEUNESSE A OKOLA : ENSEMBLE CONTRE LES VIOLENCES EN MILIEU SCOLAIRE Dans le cadre de la Semaine de la Jeunesse, notre association de lutte contre les violences faites aux femmes a été honorée d’organiser des activités de sensibilisation sur les différentes formes de violence en milieu scolaire. Cet événement s’est déroulé sur l’esplanade de la mairie d’Okola et a rassemblé de nombreux jeunes, tous désireux d’en apprendre davantage sur ce fléau. Un Programme Riche et Varié pour un Milieu Scolaire Sûr et Respectueux Nous avons mis en place un programme complet pour sensibiliser les jeunes aux différentes formes de violence en milieu scolaire et promouvoir un environnement bienveillant et inclusif. Comprendre et Prévenir les Violences Scolaires Nous avons abordé les diverses formes de violence qui peuvent survenir dans les établissements scolaires : Violence physique Violence psychologique Violence verbale Cyberharcèlement Nous avons également discuté des conséquences de ces violences non seulement sur les victimes, mais aussi sur les témoins et l’ensemble de la communauté scolaire. Un Jeu Interactif sur les Stéréotypes et les Rôles de Genre Parce que les stéréotypes sont souvent à l’origine des discriminations et des violences, nous avons conçu un jeu ludique permettant de les déconstruire. Ce jeu a encouragé les jeunes à réfléchir ensemble sur les idées reçues et à prendre conscience de leur impact.   Une Participation Engagée et Motivante L’enthousiasme et l’implication des jeunes ont été une véritable source de motivation pour notre équipe. Nous sommes convaincus que ces actions de sensibilisation sont essentielles pour faire évoluer les mentalités et créer un environnement scolaire plus sûr et respectueux pour tous.

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Table Ronde en Prélude à la Journée Internationale de la Femme – OKOLA

Le 08 mars 2025 lors de la journnée internationale de la femme à Okola, une table ronde essentielle s’est tenue sur l’autonomisation des femmes et la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). Cet événement a permis de mettre en lumière des enjeux cruciaux et des actions concrètes pour un changement durable. https://youtu.be/37LBXyjeOCo Points Clés de l’Intervention Nommer les violences pour mieux les combattre Prendre conscience des différentes formes de VBG (physiques, psychologiques, sexuelles, économiques, administratives, cybernétiques) est la première étape pour briser le silence et agir. Sensibilisation : Un premier pas indispensable Informer et éduquer sur les VBG permet aux femmes de connaître leurs droits et d’accéder aux aides nécessaires. Sensibilisation : Un premier pas indispensable Informer et éduquer sur les VBG permet aux femmes de connaître leurs droits et d’accéder aux aides nécessaires. L’autonomisation économique, clé de la liberté Il est crucial que les femmes puissent subvenir à leurs besoins sans dépendre de leur agresseur, favorisant ainsi leur indépendance et leur sécurité. Pouvoir et contrôle : Des obstacles à surmonter Les résistances masculines à l’autonomisation des femmes doivent être combattues par le dialogue et la sensibilisation afin de construire une société plus égalitaire. Impliquer les hommes : Un enjeu majeur Leur participation active est indispensable pour une lutte efficace contre les VBG et pour la promotion d’un environnement respectueux et équitable. Initiatives concrètes pour l’autonomisation Formations professionnelles Accès aux microcrédits Programmes d’alphabétisation Espaces de dialogue et d’échange

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CAUSERIE ÉDUCATIVE 6 MARS 2025 : À OKOLA, LES VOIX DES FEMMES RESONNENT : UN APPEL A L’AUTONOMIE ET A LA RECONNAISSANCE

CAUSERIE ÉDUCATIVE 6 MARS 2025 : À OKOLA, LES VOIX DES FEMMES RESONNENT : UN APPEL A L’AUTONOMIE ET A LA RECONNAISSANCE Hier, lors de nos causeries éducatives mensuelles sur les violences basées sur le genre (VBG) à Okola, nous avons abordé un thème particulièrement poignant : la Journée internationale de la femme. Ce qui aurait dû être un moment de célébration s’est transformé en un espace de parole où les femmes ont exprimé leur profond sentiment d’injustice et d’abandon. Le constat est alarmant : beaucoup de femmes à Okola se sentent privées de leurs droits fondamentaux, en particulier celui de choisir librement leur destin. Elles se sentent enfermées dans des rôles et des attentes qui ne correspondent pas à leurs aspirations. Elles expriment un désir ardent de pouvoir prendre leurs propres décisions, de tracer leur propre chemin, de vivre leur vie selon leurs propres termes. Au cœur de leurs préoccupations se trouve l’autonomie économique. Les femmes d’Okola sont conscientes que l’indépendance financière est la clé de leur liberté. Elles aspirent à avoir les moyens de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs enfants, de sortir de la dépendance et de la précarité. Elles veulent pouvoir choisir leur métier, gérer leurs revenus, investir dans leur avenir. Au-delà de l’autonomie économique, les femmes d’Okola réclament la reconnaissance de leur valeur et le respect de leurs choix. Elles veulent être considérées comme des êtres humains à part entière, avec leurs propres aspirations et leurs propres droits. Elles veulent être écoutées, entendues, prises en compte. Elles veulent que leurs opinions et leurs décisions soient respectées.Malheureusement, beaucoup de femmes à Okola se sentent non écoutées et abandonnées. Elles ont l’impression que leurs voix ne portent pas, que leurs problèmes ne sont pas pris au sérieux. Elles se sentent seules face à leurs difficultés, sans soutien ni accompagnement.Les témoignages des femmes d’Okola sont un appel à l’action. Il est urgent de mettre en place des initiatives concrètes pour soutenir leur autonomisation économique, renforcer leur accès aux droits, et lutter contre les violences basées sur le genre.

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CAUSERIE ÉDUCATIVE 6 FÉVRIER 2025 : LES VIOLENCES SEXUELLES AU SEIN DES COUPLES

CAUSERIE ÉDUCATIVE: LES VIOLENCES SEXUELLES AU SEIN DES COUPLES Lors de notre campagne mensuelle de sensibilisation à l’hôpital de district d’Okola, nous avons abordé un sujet tabou mais essentiel à ce jour 6 février 2025: les violences sexuelles au sein du couple. Sensibilisation et témoignages : une réalité alarmante Les discussions ont révélé une profonde méconnaissance des droits sexuels et reproductifs des femmes. Beaucoup ignoraient que le viol conjugal existait. Certains témoignages ont mis en lumière des situations bouleversantes : Des rapports sexuels imposés par le mari, sans considération du désir de l’épouse. Des femmes conditionnées à être toujours disponibles pour leur conjoint. Des violences physiques en cas de refus. Des grossesses non désirées dues à l’absence de respect du consentement Nos engagements pour lutter contre les violences sexuelles conjugales Face à cette situation alarmante, nous nous engageons à : Multiplier les campagnes de sensibilisation sur les violences sexuelles, notamment le viol conjugal, dans les communautés, les écoles et les centres de santé. Mettre en place des programmes d’éducation sexuelle et reproductive pour les jeunes et les adultes, en insistant sur le consentement, le respect et l’égalité. Former le personnel de santé et les travailleurs sociaux à la prise en charge des victimes de violences sexuelles. Impliquer les hommes et les leaders communautaires dans la lutte contre les violences sexuelles en les sensibilisant à l’importance du consentement et de l’égalité. Renforcer et appliquer les lois contre les violences sexuelles, y compris le viol conjugal. Briser le silence et agir ensemble Il est impératif de briser le silence autour des violences sexuelles conjugales. Ensemble, nous devons agir pour protéger les femmes et garantir le respect de leurs droits. Si vous ou une personne de votre entourage êtes victime de violences sexuelles, n’hésitez pas à chercher de l’aide. Contactez-nous pour plus d’informations sur les ressources disponibles. Ensemble, luttons pour un monde plus juste et respectueux des droits de chacun.

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SIGNATURE ACCORD DE PARTENARIAT

SIGNATURE ACCORD DE PARTENARIAT AVEC L’HOPITAL DE DISCRICT D’OKOLA ET ACLVF – AUTORISATION OFFICIELLE OUVERTURE CELLULE D’ECOUTE ET D’ASSITANCE AUX FEMMES VICTIME DE VIOLENCES « LUMIÈRE SUR ELLES » 23/12/2024 Signature d’un partenariat : Hôpital de District d’Okola et ACLVF – « Lumière sur Elles » Le 23/12/2024, l’ACLVF a reçu l’autorisation officielle d’ouvrir une cellule d’écoute et d’assistance au sein de l’hôpital de District d’Okola. Pourquoi l’hôpital d’Okola ? Accès facilité et dédramatisationIntégrer cette cellule dans un cadre médical dédramatisera le processus d’aide. Les victimes associeront ce lieu à des soins et une prise en charge globale. Prise en charge globaleL’hôpital permet une prise en charge physique et psychologique. Détection précoceLe personnel sensibilisé pourra repérer les signes de violences et orienter les victimes. Soutenez notre action Partagez cette nouvelle et contribuez à l’ouverture du centre d’écoute. Faites un don : https://aclvfcameroun.com/nous-soutenir/collecte-de-fonds/ Ensemble, faisons entendre la voix des victimes et construisons un avenir plus sûr pour les femmes. Coming Soon : Centre d’écoute « Lumière sur Elles » Grâce à votre soutien, cette initiative verra bientôt le jour pour transformer la vie des femmes et renforcer leur autonomisation.  

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Femme Camerounaise

J’EXISTE MAIS JE SUIS INVISIBLE : JE SUIS LA FEMME CAMEROUNAISE Réflexion sur la situation actuelle : un cocktail explosif Le chiffre de 56 féminicides (source : Stopfeminicide 237) en quelques mois est alarmant et ne représente qu’une partie de la réalité. Il révèle l’ampleur du problème et l’urgence d’une action concertée. Les causes de cette violence sont multiples et complexes, enracinées dans une culture patriarcale profondément ancrée. Cette culture perpétue des inégalités de genre, minimise la valeur des femmes et justifie parfois les violences à leur encontre. Les défis à relever Application des loisL’existence de lois protectrices est essentielle, mais leur application effective reste un défi. Il est nécessaire de renforcer les mécanismes de contrôle et de sanction pour dissuader les auteurs de violences. Manque de tutelle juridiqueDe nombreuses femmes, notamment en milieu rural, ignorent leurs droits ou n’osent pas les faire valoir par peur de représailles. L’accès à la justice doit être renforcé pour toutes. Précarité socio-économiqueLa dépendance économique des femmes les rend plus vulnérables. L’autonomisation économique est un élément clé de la lutte contre les violences. Manque de structures d’accueilLes victimes de violences ont besoin de lieux sûrs pour trouver refuge et soutien. Le développement de telles structures est une priorité. Notre focus pour l’année 2025 : La femme rurale à Okola Loin des regards : des femmes exposées à l’isolement et à la violence Les femmes rurales subissent quotidiennement des violences physiques, psychologiques et sexuelles, souvent dans un silence assourdissant. Isolement, terreau fertile à la violence L’éloignement des centres urbains, le manque de moyens de transport et la faible densité de population rendent ces femmes particulièrement vulnérables. Les normes sociales et les traditions renforcent souvent l’inégalité entre les sexes et légitiment les violences. Une approche globale : « Lumière sur Elles » L’ouverture d’une cellule d’écoute et d’assistance au sein de l’hôpital d’Okola et la création d’un centre social pour l’autonomisation des femmes permettent de : Briser l’isolement en offrant un espace d’écoute et de soutien. Favoriser l’accès à la justice et aux soins. Promouvoir l’autonomisation économique. Changer les mentalités pour une société plus égalitaire.

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I ère Edition du Concours de Poésie

I ère Edition du Concours de Poésie « LES REINES » en l’honneur de la Femme Du 10 au 24 juillet 2024, un concours de poésie a été organisé pour célébrer et mettre en lumière la Femme Africaine, souvent confrontée à des discriminations et des frustrations multiples. Cet événement visait à valoriser son rôle, sa résilience et sa contribution exceptionnelle à la société. Un succès littéraire De nombreux participants ont répondu à l’appel, avec des poèmes poignants qui dénonçaient les injustices subies par les femmes tout en peignant l’image d’une femme africaine forte, indépendante et inspirante Les deux grands vainqueurs de cette compétition sont : MAMITA Valérie Francine (Cameroun). GATSONO Ewalitsangue (République du Congo). Un hommage vibrant aux femmes africaines Ces lauréats ont su toucher le jury par leurs écrits puissants, mêlant dénonciation des vices sociétaux à une vision lumineuse d’un futur où la femme africaine occupe pleinement sa place. Félicitations aux gagnants ! Grâce à leurs œuvres, ils ont contribué à redonner à la Femme Africaine tout son éclat, son mérite et sa dignité. Nous rêvons d’un continent où ces femmes, symboles de force et de résilience, sont célébrées comme elles le méritent. Restons connectés pour découvrir leurs poèmes et continuer à bâtir une Afrique où la voix des femmes est écoutée et respectée. Poesie en vidéo Poesie en vidéo

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